2012/11/28 - Article - Eglise en Val d'Oise

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Depuis presque trois mois à Hong Kong, quelle aventure ! Dépaysement complet, changement de rythme de vie considérable, et les découvertes en proportion avec ses nouveautés. J’habite dans le centre diocésain qui se trouve juste derrière la cathédrale. Je suis au 15ème étage, dans la partie réservée aux prêtres. Nous sommes de différentes provenances, chinois bien entendu, travaillant dans les différents services diocésains, et retraités, mais aussi italiens, allemands, irlandais et bien d’autres de passage. Je suis le seul pallottin à vivre ici, mais, de part mon lieu de vie et mon rythme de vie,  je suis davantage plongé dans la vie communautaire que je ne  pouvais l’être dans le Val d’Oise.


Mon temps est partagé entre le service de la communauté francophone et  le travail personnel dans le cadre de l’année sabbatique étalée... Je peux enfin prendre du temps pour  préparer les homélies, me poser dans la prière, lire en vue  des conférences par exemple sur Concile Vatican II, de l’animation des retraites de catéchistes, de jeunes couples. J’ai le temps d’aller avec les jeunes dans leurs sorties de samedi et ou dimanche dans la nature. Vie pleine de découvertes, parfois à caractère qui serait jugé  en Europe comme exotique. Par exemple la rentrée paroissiale  a eu lieu un dimanche sur la ... plage, pique-nique, discussion et de temps en temps dans l’eau. Ou encore cette messe avec les jeunes de 4-èmes sur la plage aussi. Mais maintenant il fait froid. Peut-être, ma plus grande découverte c’est d’expérimenter les variations de températures. En venant, on m’avait prévenu qu’il ferait très chaud, mais personne ne m’a dit qu’il peut aussi faire, toute proportion gardée, car au ressenti, bien froid.


Je découvre l’Eglise catholique de Hong Kong avec ses magnifiques célébrations, pas seulement à la cathédrale, souvent avec des très belles chorales. Sa force,  c’est certainement sa présence dans les oeuvres sociales, essentiellement, au travers de Caritas  et les écoles privées. Pas assez de vocations locales pour les besoins en prêtres, car l’apport missionnaire ici aussi tend à diminuer.  C’est ainsi que j’ai été sollicité pour célébrer certains dimanches la messe en anglais dans un hôtel d’une résidence où la présence des femmes philippines et de leur chorale ajoute au dépaysement dans lequel je me trouve : l’expérience de l’universalité de l’Eglise est au coeur de toutes mes découvertes. 


Depuis trois mois l’aventure d’une sorte de  ‘classe de découverte’ continue,  et n’est pas prête de s’arrêter.