2012/01/22 - Article - Vous avez dit ‘oecuménique’ ?

Feuille paroissiale de Montmorency, janvier 2012.

Il nous arrive de l’entendre, ce mot aux aspects étranges, voire même exotiques.

Dans les médias il est employé pour dire une réunion entre les représentants de différentes religions dans lesquelles l’on met pêle-mêle les diverses confessions chrétiennes.

Dans l’Eglise catholique, une fois l’an, on le sort comme un vieil objet stocké dans le grenier, pour l’exposer dans les vitrines de nos églises, le dépoussiérer à cette occasion, y jetant un regard furtif avant de l’oublier abandonné sur le bord des nos routes pressées par tant d’autres choses à exhiber, faire valoir, obtenir, envisager...

Curieuse est en effet la vie de ce mot qui nous vient du grec via le latin sous forme d’un participe passé du verbe : oikeo=habiter, ce qui donne pour faire court : la terre, l’univers habité. Personnellement, et je ne suis pas le seul, je préfère le mot ‘oecuménique’ dans sa forme adjective, plutôt que sous sa forme substantive ‘oecuménisme’, pas vraiment beau, à cause de son ‘isme’.

Qu’est-ce qui peut être oecuménique ?

Evidemment la semaine de prière pour l’unité des chrétiens qui a lieu entre 18 et 25 janvier sur le thème ‘Nous, nous serons transformés par la victoire de notre Seigneur Jésus-Christ’, choisis par les chrétiens polonais. Plusieurs célébrations, rencontres sont prévues dans le diocése et le plus près de nous notamment la soirée à Bury ce lundi 23 janvier...

Et pour l’année entière, peut-être avant tout ce double défis :

- A cause de ce que la Bible nous rapporte dans les paroles de Jésus lui-même s’adressant à son Père: Qu’ils soient un comme toi et moi nous sommes un (Jn 17, 11)

- A cause de l’histoire marquée par tant de divisons survenues notamment au V, XI et XVI siècles à surmonter.

Dans ce double défi se loge notre désir de vivre ensemble ‘la terre habitée’. Nous les chrétiens, nous avons ce privilège de pouvoir le vivre en célébrant la grandeur de Dieu, notre créateur qui en son Fils nous aima jusqu’au