2005/10/30 - Homélie du 30 octobre

attention open in a new window ImprimerE-mail



 I.  Intro.
 « Qui s’élèvera sera abaissé » : sur l’humiliation, la haine et la justice.
  

Dimanche dernier j’ai parlé de l’a proximité entre l’amour et la haine, de l’impossibilité de pouvoir envisager un paradis pour les indécis qui serait quelque part entre les deux.

J’ai aussi parlé du fait que pour bien résister aux bourrasques de la vie individuelle et collective il faut une foi solidement enracinée dans la confiance inébranlable.
Mais pour se faire il faut être vaincu par la foi, comme Jacob. Et  j’ai constaté avec vous que pour l’essentiel nous en sommes convaincu de  cela.  Mais….

Aujourd’hui je voudrais poursuivre sur ce thème d’être convaincu et vaincu.

II. Résister.
 
Une foi vaincus par la foi (ayant accueilli ‘la Parole de Dieu qui est à l’oeuvre en nous, les croyants’, II lecture), nous pourrons résister aux convaincus qui croient avoir raison et qui, souvent disposent  des armes de destruction massive.

III Résister à l’humiliation.

La première sur  l‘échelle de valeurs humainement partagées et spirituellement accueillies est bien évidemment l’humiliation. 
Mais  personne n’a le droit de s’installer dans le statut de la victime (violences urbaines de ces derniers jours ou plutôt nuits).
 
La seule solution : surmonter les humiliations les digérer et rebondir.

A. Surmonter : collectivement et individuellement

a. collectivement :
La dimension morale qui requiert de la compassion, mais la compassion mal « gérée »  ‘politiquement=l’art de vivre ensemble) peut entretenir l’humiliation.

b. individuellement :
Quand une personnalité est structurée elle sait se  montrer capable de symboliser  le monde en faisant vivre du sens. 
 
B. Digérer :

Etre libéré de la peur, ne pas craindre ceux qui professent  des opinions différentes  qui  parlent une langue différente (au sens culturel et pas seulement linguistique du terme).


IV. Pour terminer revenons à la première lecture.
Est-ce que « le nom du Seigneur inspire la crainte parmi les nations » ? Et est-elle emprunte de l’amour ?

« A mon tour je vous ai abaissé devant tout le peuple,  puisque vous n’avez pas suivi mes chemins »,