2008/08/15 - Homélie de l'Assomption

Imprimer


Nous fêtons aujourd'hui l'Assomption. La fin de la vie de Marie, pourquoi est-ce si important ? Le vieil adage, qu'il vaut mieux d'ailleurs manier avec beaucoup de précaution, disant " telle vie telle mort "  serait-il  donc à appliquer à Marie sans aucune hésitation, alors  que d'ordinaire il est prudent de le manier avec beaucoup de prudence ?

Marie endormie (tradition orthodoxe), enlevé au ciel (tradition catholique, latine) : fin de vie pas comme les autres. Regardons de plus prêt !

Qui ne rêve pas, pour lui-même ou pour les autres, de finir comme elle, sans la douleur de la mort ? (Pierre Alibert) et pour certains en plus dans le bonheur des retrouvailles plus qu'espérées, attendues,? (Thérèse de Lisieux : " je ne meurs pas, j'entre dans la vie ")

Qui ne rêve pas d'être, au fond, comme elle  tout au long de sa vie, amour tout donné, sans entrave aucune, donc pleine de grâce?


Nous les chrétiens, tout en étant traversés de ces rêves plus ou moins intensément présents dans tout cœur humain,  nous voyons en elle le prototype de l'humanité.

Si bien réussi, mais hélas, dirons-nous, en un seul exemplaire, excepté le Christ-Jésus, son Fils. Ce n'est pas beaucoup, (comme une maison témoin).
Même si l'on sait qu'elle a été dans cette situation privilégiée justement pour accueillir le Fils de Dieu.


Marie en effet reflète la Lumière du Christ et soutient l'Espérance de l'Eglise.