Dans cette vie bien rustique,
Je me passerais bien volontiers
De l'un pour manger l'autre entier
Ce ne sont pas des canards que j’ai
Envie de canarder à souhait,
Mais bien tous ces navrants moustiques
Qui creusent le faussé entre nous, qui
Leur souhaiterions du bien, in fine,
Et eux, bafouant notre vie !
Une telle méchanceté innée
Ne mérite pas autre chose
Qu’une raclée vite bien grandiose
Cet à quoi est si bien disposé
Tout être normalement institué
Dans sa dignité bien installée
Qu’une telle créature empêche
D’être à l’aise et bien callé,
C’est sûr, quelque chose y pêche.