2020/10/11 - Méditation personnelle - Soif d'Amélie

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J'ai soif,


Comme Amélie*, comme tous les vivants

qui s'appellent Jésus, Madeleine, Pierre, Paul, Marie...


J'ai soif de plaisir et de joie, sans savoir ni par où ni comment cela passe de l'un à l'autre.


L'écorce de l'épiderme, négligé si longtemps, recèle des sources d'éblouissement qui envoûte sérieusement.


Je suis le seul à savoir comment lire mon visage, cela s'appelle la solitude,

celle de croire.


Pauvre Jésus, celui d'Amélie, pauvre et si riche, attachant, si loin de son Père, il croit à la solitude partagée avec elle.


Le bien et l'amour se croisent parfois, la certitude et le doute sont concentrés dans l'amour seulement.


La soif du gosier, la soif de l'écorce, la soif de savoir, et surtout sans oublier la soif de le dire.


Le plaisir de se reconnaître, sans que cela le déchante, mais reconnecte.


Avec lui, avec elle, les deux recouverts d'un mystérieux linceul, mort vivant, vivant mort, cloué sur la croix au désespoir de la foi.