2012/10/22 - SPORT

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La vie c’est du sport !



Le sport, maintenant, je le fais de manière stationnaire,
Sur le tapis roulant ou sur les planches à bascule,
Comme des skis ou encore la marche avec des bâtonnets à la main.


La distance parcourue dans les jambes
N’est pas du tout la même  que celles devant les yeux.
Pour les yeux tout est pareil.
Que les immeubles sur le côté soient toujours à la même place,
Rien d’étonnant à cela et cela m’est égal,
Après tout, il y en a plein partout, en courant dans les rues
Ou restant, comme moi, sur le tapis, sur la planche.


Mais lui, il est toujours à la même distance,
Toujours le même sourire, un peu comme celui de la Mona,
Mais en masculin et en spirituel, tout au moins prétendu comme tel,
Ainsi voulu par le peintre.
Lui, il est toujours à la même distance, à portée de la main.


Tout est programme que celui-ci, la figure et le patron,
En une seule et même représentation.
Jean Vianney, patron des prêtres, il est toujours là
Et lorsque je cours de la sorte,
Je viens à la nuit et la nuit vient se poser
Moi qui viens de nulle part, si l’on peut appeler ainsi un avion.
Elle, la nuit, vient de partout et surtout, depuis toujours.
Nous sommes rejoints dans un moment sans mouvement
Dans la semi-obscurité
Et Jean Vianney veille !