2013/12/06 - Méditation personnelle - ANAPHORES

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ANAPHORES ET EPIPHORES


Anaphores, épiphores
D’un commun accord fin
Jouent dans le même corps
Et pour le même destin !


Qui  au début qui à la fin
Qui sans relâche ouvre la voie
Qui en panache sourd la taira :
Anaphores-ci, épiphores-là !


Elles sont nos portes d’entrée
Et nos portes de sortie,
Nous, par leur arguties,
Nous nous
croyons  réconfortés


Jusqu’au jour où les épiphores
Prennent la place de leur aînés 
Et que les anaphores, 
Se mettent à la fin, pas  gênées


Par delà ton espace sonore
Que ton oreille  honore,
Tu t’ouvres oh, combien habilement
A la nature de la partition


Que joue ta vie avec toi-même
Sans souci  pour la dyslexie,
Avec laquelle tu  te confonds
Du   début à la fin


Par delà tes oreilles terrestres
Tu entends comme couvert  d’un reste
D’anaphores, tout comme d’épiphores
Qui se jouent de toi dans le même corps,


Lequel, de plus en plus soucieux
De la sortie d’un cercle vicieux
Te fait chercher des mentors
Nouveaux qui te  donneront tort


à toi, toi qui leur donnes raison
Confiant dans la force de leur loi
Tu  tomberas en pâmoison
Toi, la syntaxe  de bon aloi !


Vois que dans ton  pauvre corps   
jouent d’un commun accord
Anaphores, épiphores ;
Seul t’en es leur mentor !