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2017/12/24 - Homélie - Noël

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le vendredi 12 janvier 2018 12:10

Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas  du messager qui annonce la paix.


Ils sont beaux surtout  dans des  situations inattendues. Comme ce qui est arrivé  lors de la Première guerre mondiale. Il y a plus de cent ans. C’est loin et pas loin. Nous sommes donc en 1914, le jour de Noël. Des soldats se trouvent dans les tranchés quelque par en Belgique. Les belligérants sont face à face. Dans certains endroits les tranchées ne sont même pas à 100 mètres de distance. Jusqu’au jour de Noël ils se sont tirés dessus. Puis une trêve fut ordonnée. On cesse les combats.  Est-ce pour des raisons purement tactiques ? Est-ce pour des raisons humanistes en lien avec la vieille tradition de treuga dei (la trêve de Dieu) ? Peut importe.  Toujours est-il que ce jour-là, on ne se tirait plus dessus.  Mais bien davantage, un fait unique s’est alors produit. Parait-il que les uns ont commencé à jouer au football en chantant des  chants Noël, des Carols.  Les autres leurs auraient emboité les pas. Personne ne sait très bien comment cela s’est-il passé exactement. Toujours est-il que les uns ont osé sortir de leurs tranchés et les autres ont fait pareil. Et ce fut donc la fraternisation. Un film y est consacré.


Noël est ce temps où le meilleur de l’humanité remonte à la surface de la vie sociale. Et ce meilleur, sans retenu ni honte  aucune, se donne en partage. Noël c’est le temps qui nous rappelle que Dieu parle par les hommes. Comme par le passé, il parlait par les prophètes, puis par son fils Jésus.  Depuis et jusqu’à maintenant y compris, il parle par tous les gestes de fraternisation. C’est inouï, comme en 1914. Comme dans les tranchés d’alors, aujourd’hui aussi la lumière divine  peut briller entre nous. Même dans des situations les plus inattendues. Les moins aptes à cela, de notre point de vue. 


Il y a toujours un début à des choses comme cela. Il faut que quelqu’un commence. Il faut que quelqu’un  ose le premier. Qu’il ose le faire. Et faut  aussi quelqu’un qui ose le reconnaître. Dans sa foi, le chrétien est naturellement disposé à tout cela. A se faire ce petit Enfant de la crèche. Qui, vulnérable à tout point de vue, est pourtant porteur d’une promesse divine. Cette promesse est en lui. Promesse de la victoire de la lumière sur les ténèbres. Cette victoire est garantie.  Peu-importe d’où viennent tous ces obscurantismes qui ne sont que la conséquence des ténèbres. 


Alors que la Lumière nous fasse comprendre  que « Personne n'est exclu de la tendresse de Dieu, personne n'est exclu du pardon de Dieu, personne n'est exclu de ce regard d’amour que Dieu pose sur chacun. »


Cette lumière qui nous éclaire, éclaire aussi tout homme. Nous, les chrétiens, nous en sommes les premiers bénéficiaires  et témoins heureux. Amen


Avant la deuxième quête pour le  Liban : 


Très chers amis,


Je me réjouis de vous envoyer en attaché mon Message de Noël 2017 et 
mon Journal Nov.-Déc. 2017, avec tous mes meilleurs vœux de joyeux Noël et d'une Nouvelle Année 2018 porteuse de paix, de justice, de liberté et de récupération du
droit à la vie digne.


Seigneur Jésus, Nous croyons fermement que Tu es notre Paix, notre 
Espérance et notre Lumière qui brille sur notre monde plongé dans les ténèbres du péché pour nous amener à une vie nouvelle et à un monde nouveau où règnent la fraternité, la liberté et le respect des différences.


Père Mounir

2012/12/24 - Homélie - Noël

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le mercredi 2 janvier 2013 16:51

Mon premier Noël à Hong Kong m’amène à partager mes observations portant sur la manière de présenter NOEL dans la société ambiante.


Le visiteur étranger venant à Hong Kong durant cette période, est en effet surpris par les décors festifs. Pas tant par les  illuminations nombreuses, belles, attirantes, car souvent il y en a  tout autant partout ailleurs. Ce qui frappe le plus c’est surtout deux choses les sapins et les pères Noël, non pas par le fait qu’ils y soient : à la limite, nous sommes dans une ancienne colonie britannique, qui avec la couronne de sa majesté, a aussi su  implanter les symboles   et références chrétiennes.   


Les  plus visibles, les sapins de Noël, sont partout : dans les rues, dans les magasins,  dans les halls d’immeubles. Et que dire du nombre incroyable de pères Noël se promenant dans les rues ? Je ne savais pas que Hong Kong était la pépinière des Pères Noël. Moi, j’étais resté avec l’idée qu’il n’y en avait qu’un seul. Celui, qui venait, jadis, dans l’enfance, à la maison pour apporter les cadeaux. Et, à cette occasion, il venait  vérifier si tout était dans l’ordre, l’obéissance aux parents, bonne entente entre frères et soeurs,  la prière, bon travail à l’école, la chambre bien rangée.... Mais là, ils sont si nombreux que je ne sait plus  où donner de la tête. D’autant plus que, surtout quand ils sont à plusieurs, ils ne semblent pas tous être là pour distribuer les cadeaux. Ils donnent plutôt  l’impression de vouloir s’amuser eux-mêmes, faire la fête pour eux-mêmes. A la limite j’aurais compris, une fois le travail fait et surtout bien fait. Mais faire cela avant d’avoir fini le travail ? Visiblement, pour la plupart, ils ne sont pas là pour les enfants, mais pour eux-même en voulant s’amuser comme des enfants.


Visiblement aussi, le Coca cola et sa force de pub est passé par-là,  en rendant la signification chrétienne de Noël très Light. Mais, heureusement que la langue anglaise nous permet de sauver la mise, car on peut passer de quelque chose de léger, vers quelque chose de lumineux, de lightness dans la manière de considérer Noël à la Lumière elle-même.


Lumière, nous la trouvons dans  la veillée de la crèche vivante, et bien entendu d’une manière peut-être un peu moins ludique, mais pas moins solennelle dans les lectures que nous venons d’entendre, dans l’ensemble de la messe avec les chants et les moments de silences pleins de sens.  


Happy Christmas que l’on voir parfois à Hong Kong avec tous les décors festifs nous fait comprendre que nous sommes dans une société où tout est occasion de  faire la fête et donc aussi dépenser de l’argent, d’où, par exemple, la prolifération des pères Noël.  Certes, ici on  ne sent pratiquement pas  les carcans idéologiques imposés par les  sociétés occidentales à l’expression religieuse, où on va se contenter d’afficher  juste ‘Bonnes fêtes’.  Car dans la dynamique occidentale en général, l’on a toujours pas fini d’éliminer  la vieille religion qui empêche d’accéder à la nouvelle stature d’homme moderne, libre et heureux de pouvoir si innocemment consommer ce que l’on lui donne à manger.


Un concept de liberté que  j’ai du mal  à partager. Moi, je crois que la vraie vie est ailleurs, bien cachée dans le sourire d’un enfant qui sait être dans la joie et qui sait aussi s’émerveiller devant un autre Enfant, celui de la crèche, celui d’un si grand mystère.  


Je viens de recevoir de la part des mes amis de Montpellier,  une carte de voeux avec paroles :


‘A l’heure de l’accouchement, heureusement, la mangeoire était là ! En se débrouillant un peu, on a pu coucher le nouveau-né. C’est seulement par la suite  que le détail  (rk-le fait que Jésus soit né dans de telles circonstances)  est devenu signe, rappelant que le salut  advient dans un lieu souvent improbable.’  Merci à Jean-Luc et à Sara d’avoir  eu une telle idée.


En effet, la belle  fête de la naissance de Jésus et par lui de toute naissance, est pour nous, une, non  moins belle, occasion de nous réjouire. Et de pouvoir mettre dans nos vies un peu, voire beaucoup de cette lumière qui éclaire et ainsi permet, comme le chocolat, de mieux résister au froid  et aux ténèbres.


Que la lumière de Bethléem nous rassure et laisse déjà deviner celle de la Pâques.  Notre vie est entre de si bonnes mains. 


Happy Christmas !

2010/12/10 - Méditation personnelle - NOËL VIENT

Category: Partages spirituels livrés par le Père Rémy
Créé le vendredi 10 décembre 2010 14:43

Quand je suis faible et sans ressource

 

L’ENFANT vient

 

Quand je ne compte plus sur moi-même

 

L’ENFANT vient

 

Quand je prend le temps pour être à moi-même
Et pas seulement au temps

 

L’ENFANT vient

 

Quand je m’étonne de la vie
Qui n’est pas juste et se livre la même

 

L’ENFANT vient

 

  *
***
  *

 

Où est-il ?

 

Ce temps de l’étonnement d’un enfant ?

 

Juste le temps qui ne compte plus

 

2007/12 - Homélie de Noël

Category: Homélies prononcées par le Père Rémy
Créé le mardi 25 décembre 2007 15:46

« Jésus t’aime, il faut que tu sois gentil avec lui ! »
Gentil ?
Oui, en obéissant aux parents, en mettant la table, en prêtant son jouet, en s’adressant poliment aux grands-parents etc , oui, chemin faisant, j’allais oublier, la prière.
Puis il y avait le « petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel », c’est la prière de transition, la prière  gentille, car gentiment demandée, gentiment formulée, adressée en vertu d’un bon comportement sage et donc exemplaire, la garantie indiscutable de la bonne distribution des cadeaux.
Et il reste  maintenant :
« Si tu n’es pas gentil, le père Noël va te punir », car il distribue les cadeaux, certes, il les distribue même bien largement (il suffit de voir quel budget cela représente par enfant, par famille). Mais il ne faut pas exagérer, il faut un minimum : au moins être sage, ne pas exacerber  papa  et maman, pour les papys et mamys c’est un peut différents, car de toutes façons, ils payent, pardon ! , ils offrent les cadeaux car leurs cœurs débordent de générosité, et puis ce ne sont pas eux qui s’occupent  officiellement des enfants, puisque cette responsabilité incombe aux parents. Donc, j’y reviens, les cadeaux c’est bien, mais la bonne éducation c’est mieux.. C’est tout au moins  ainsi que l’on pourrait  résumer la nouvelle attitude parentale des nos maisons.

Semble être déjà assez loin, l’époque où l’enfant roi n’avait qu’à demander  à petit Jésus pour que le ciel s’ouvre pour lui offrir tout ce dont il avait besoin, il faut comprendre, ce dont il avait envie, ce qu’il désirait. Je me mets à regretter ce beau vieux temps, où l’enfant pouvait désirer, pouvait rêver, pouvait attendre… C’est de cet enfant roi que je rêve aujourd’hui, c’est cet enfant que je désire. Cet Enfant-là, celui de la crèche qui accueille des présents tout au tant qu’il en distribue, voit peut-être tout, mais qu’est-ce que cela à voir avec les enfants qui désirent grandir et des parents qui désirent être heureux ensemble ? Qu’est-ce que cela importe si cet Enfant voit tout et connaît les intentions intimes de nos cœurs ? J’ai l’impression que cet Enfant dont  nous célébrons la naissance nous apporte de la joie et de la paix…. De vivre ensemble, d’être unis. Certes, viendra le temps où cet Enfant juge de la terre qui sonde les reins et scrute les cœurs et devant qui aucune vilaine pensée et encore moins action passera inaperçue. Car en effet  il voit tout, il sait tout, mais sa discrétion est telle que nous pouvons être sûrs que rien de mauvais ne pourrait arriver du fait de le savoir.
Ne menaçons pas  les enfants  de punition divine ! Même le père Noël édition coca-cola light  aux accents de la morale nord-américaine ne peut porter le chapeau de la responsabilité qui est la nôtre, celle des adultes, responsabilité qui vise à donner à chacun, autour de nous, dans le cercle familial, amical et relationnel déjà existant  où à venir. La responsabilité qui vise à  donner de la Joie et qu’importe si les enfants sont « sages » ou pas pourvue qu’ils soient dans l’Amour.

2001/12 - Texte personnel - CONTE DE NOËL

Category: Partages spirituels livrés par le Père Rémy
Créé le vendredi 21 décembre 2001 14:57

          Il y avait une étoile, très curieuse étoile, qui brillait dans la nuit obscure, brillait de curiosité de découvrir d'autres étoiles. Elle brillait d'intelligence aussi, parce que, bien qu'étant seule au monde, elle ne désespérait pas.
          Elle est partie à la recherche d'autres étoiles. Elle s'est d'abord arrêtée au dessus d'un arbre que les hommes appellent 'arbre de Noël'. De Noël, elle n'en avait jamais entendu parler. Elle a regardé l'arbre éclairé de petites lumières qui lui rappelaient la sienne, qu'elle avait vu, à l'époque quand elle s'était regardé dans le miroir céleste.
          Les lumières clignotaient. Elle était attirée par leur clignotement. Elle y est resté longtemps, longtemps à regarder, à y regarder, fascinée par ces lumières.
          Puis, c'était comme si elle s'était endormie..... et tout  à coup elle revint à elle: 'je suis une petite étoile curieuse, je ne peux pas rester longtemps à regarder ses lumières' se dit-elle.
          A ce moment-là, elle aperçoit des objets accrochés aux branches: des boules pleines de couleurs, sous forme de pommes. Il y en avait partout. Pourquoi sous forme de pommes? L'Etoile était trop jeune pour  se souvenir de quelque chose qu'elle n'avait jamais connu.  l'Etoile ne savait pas que les pommes étaient déjà présentes sur l'arbre de la Vie, dans le paradis, bien avant qu'elle soit née, elle qui était grande comme trois pommes.
          Elle avait envi de s'enfuir de là. Les pommes ne l'inspiraient pas bien.
Elle a fait tour de l'arbre de Noël, sans toujours savoir pourquoi il s'appelle comme cela. Puis, elle a filé vers le bas de l'arbre, où il y avait plein cadeaux, de gros, de petits, des boîtes de toutes sortes, enveloppées de jolis papiers de couleurs.
          Notre étoile était une étoile intelligente. Elle savait lire sur l'arbre 'arbre de Noël' et sur les cartons 'cadeaux'.
          Comme le savait-elle? Vous lui demanderez, elle vous répondra, mais à une  condition: qu'elle Vous trouve devant la crèche, où un petit Enfant est déposé; elle vous dira aussi qui est cet Enfant!

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          Depuis très longtemps déjà, cette petite étoile- ah!, j'oubliais de vous le dire, elle s'appelle Lucie- fait ce même trajet depuis l'arbre de Noël jusqu'à la crèche. Les grands qui la regardent disent même qu'elle va aussi depuis la crèche jusqu'à l'arbre de Noël.
          En fait, elle va tellement vite, que l'on ne sait plus, si elle va de la crèche à l'arbre de Noël ou de l'arbre de Noël à la crèche. Tout comme l'on ne sait pas, non plus, si elle est filante ou fuyante (demander aux grands la différence).
          Ce qui est sûr, ce qu'elle est toujours quelque part dans l'univers et qu'elle ne se prend pas pour une étoile. Elle l'est vraiment! Mais pour savoir qu'elle l'est vraiment, il faut faire avec elle ce même trajet qui va depuis l'arbre de Noël jusqu'à la crèche (aller retour s'il vous plaît!).
          C'est aussi simple, simple comme une étoile très curieuse qui brille dans la nuit obscure, qui en fait, est une douce nuit.

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