2006/09/10 - Homélie du 10 septembre

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Qu’est-ce qui est plus dur ?

- D’être un pauvre, un déconsidéré, méconnu ? Et surtout les trois à la fois !, ce qui arrive tout de même relativement souvent, pour ne pas dire presque tout le temps, tout au moins à un moment ou à un autre. 

Ou d’être un chrétien capable de ne pas faire de différence de considération entre un pauvre et un riche ?

Chrétien capable de considérer et reconnaître chacun à sa juste valeur humaine ?
Non selon ce qu’ils se croient valoir  ou ce que les autres  croient qu’ils valent !
Mais selon la dignité que Dieu  mis dans chacun d’eux : à son image il les créa.

Mais eux ils ont à entendre cela  dans leur situation.
Ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on peut se dispenser du devoir de chercher à améliorer la situation du pauvre, vaste programme et au combien évangélique.


 
  Redonner la dignité à un être humain, passe par lui ouvrir les oreilles pour qu’il entend une arole de vérité une parole de vie ; Et puis lui donner la parole qui fait partie de son être, une parole qui lui permettra de se reconnaître et de reconnaître sa source qu’est Dieu lui-même.

C’est cela que Jésus fait  en ouvrant  les oreilles du sourd-muet et en déliant sa langue.

 

 


Le sourd-muet, qu’est-ce qu’il entend   et qu’est-ce qu’il dit ?

Il entend que Dieu vient lui-même et il vient pour le sauver et puis i crie de joie.

 


Le sourd-muet de l’Evangile que Jésus guérit c’est chacun de nous. Car, ni nos oreilles ne sont pas encore totalement ouvertes à l’écoute de la bonne nouvelle ni notre langue n’est pas encore déliée pour crier de joie.