2017/04 - Journal - Suffering and Mercy
Visite d'Auschwitz avec groupe de Kong Kong mais dans le cadre du voyage en Europe Suffering and Mercy. Je les accompagne selon le souhait de l'organisateur
Birkenau
Better to work inside of the baraks.
Les chinois font des photos comme partout mais pas tous. La jeune guide polonaise est surprise par cette désinvolture de certains. Je lui explique que certains peuvent adopter ce comportement qui en effet surprend, et quelques instants plus tard être réellement émus. Comment les aider à entrer dans leur propre histoire ? J'ai proposé dans le bus après la visite des camps, de considérer d'abord la miséricorde puis la souffrance personnelle et pas seulement s'émouvoir devant celle des autres. A suivre au cours du voyage.
Nous sommes à Brno chez Mendel, moine augustinien comme Luther.
Et devant la cathédrale photo devant la croix des missions. Une me demande ce que cela signifie. Occasion de parler des missions populaires et du devoir de remuer dans la croûte chrétienne de la vie qui s'y est enracinée, mais qui souffre de la sécheresse durable. Le ciel bleu et l'air pur nous éloigne des puanteurs et du froid des camps. Mais pas pour longtemps. Terezin nous attend après Prague tout de même.
Jan Hus à l'honneur. Présenté par un membre auteur des livres sur le christianisme en Chine. Il parle en mandarin.
La veille, une participante constate que le guide chinois est plus relax qu'autrefois. C'est l'âge je souligne. Cela l'a fait réfléchir. Je la laisse dans son abîme, elle qui vient de montrer la photo de sa petite fille, très belle évidemment.
Terezin, traitement des prisoniers meilleur qu'ailleurs. La viande de porc mangée par tous, évidemment l'instinct de survie.
Tante de ma femme a disparu lors de l'invasion japonaise. On ne l’a jamais retrouvée. Un chinois du groupe dixit
Guide dixit:
En Europe beaucoup des gens sont contre les réfugiés maintenant, comme avant la 2nde Guerre Mondiale contre les juifs.
Alors que le guide de Prague mettait en garde contre Roumains et Bulgares voleurs.
Dresden
Frauenkirche bien reconstruit : prière du soir, orgue, pasteur femme, l'ambon au milieu, l'autel au fond d'où elle dit une sorte de préface avant un Vater unser, Notre Père, et bénédiction sans signe de croix. L'héritage culturel est bien là, mais le cierge pascal est bien catholique et pourtant là aussi. Ainsi va le monde chrétien.
Petit déjeuner, un serveur noir l'air bien sympa. Un groupe de polonais, certains le toisent avec circonspection, les réactions primaires se laissent deviner dans leurs postures, sur les visages.
Wittenberg sur l'église en face du quartier juif le cochon pour humilier les juifs comme à Terezin.
Sachsenhausen est le dernier camp à visiter, après avoir passé une nuit à Berlin et avant de traverser le pays vers la Belgique et la France.
