2012/10/30 - Journal - LA PLUIE A HONG KONG
Réveil ce matin avec plus de bruit dans les oreilles que d’habitude. Même si une fenêtre n’était pas tout à fait bien fermée, mais tout de même. J’ai compris en regardant dehors. Il pleut. Ce qui n’est pas arrivée depuis pratiquement le début de mon séjour. J’ai donc une étrange sensation de changer de périmètres de mon existence. Sous la pluie tout est amplifié. Ne me demandez pas par quel effet physique ce phénomène se produit. Ce n’est pas que la pluie soit particulièrement bruyante, elle-même.
Ce même le contraire, je la trouve très silencieuse, comme si elle ne voulait justement pas faire de bruit, à son sujet, avec sa venue, discrète sans brusquer la nature. Feignait-elle la neige qui souvent arrive de la sorte, mais qui continue à maintenir le silence sous sa couette douillée ? Point de neige ici, ce n’est pas Varsovie ou Montréal, triste constat des enfants venus des hivers où on peut faire des bonhommes de neige. Ici on peut seulement les regarder, à la télé ou dans le miroir de la mémoire qui forme et déforme. Toujours est-il, qu’ici une fois, telle un fantôme sans forme précise apparue, la blanchâtre pellicule neigeuse, s’évanouie sous l’effet des goûtes d’eau qui tombent sans avoir l’aire. Par les goûtes d’eau qui tombent furtivement, les sons semblent gagner en densité et en volume.
La pluie est prévue pour quelques jours encore, enfin trouvera alors son utilité le parapluie qui, plié en quatre parce qu’à sec, sans se faire remarquer, coucher à l’entrée de la chambre, presque comme le toutou attendant docilement son maître pour être promené dehors.
Ce même le contraire, je la trouve très silencieuse, comme si elle ne voulait justement pas faire de bruit, à son sujet, avec sa venue, discrète sans brusquer la nature. Feignait-elle la neige qui souvent arrive de la sorte, mais qui continue à maintenir le silence sous sa couette douillée ? Point de neige ici, ce n’est pas Varsovie ou Montréal, triste constat des enfants venus des hivers où on peut faire des bonhommes de neige. Ici on peut seulement les regarder, à la télé ou dans le miroir de la mémoire qui forme et déforme. Toujours est-il, qu’ici une fois, telle un fantôme sans forme précise apparue, la blanchâtre pellicule neigeuse, s’évanouie sous l’effet des goûtes d’eau qui tombent sans avoir l’aire. Par les goûtes d’eau qui tombent furtivement, les sons semblent gagner en densité et en volume.
La pluie est prévue pour quelques jours encore, enfin trouvera alors son utilité le parapluie qui, plié en quatre parce qu’à sec, sans se faire remarquer, coucher à l’entrée de la chambre, presque comme le toutou attendant docilement son maître pour être promené dehors.