2008/11/02 - Concert-méditation

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INTRO :

Pour ce deux novembre 2008 je vous propose ces quelques questions avec ce petit développement qui suivra. Ces questions tout comme ce développement  ne prétendent  à rien d'autre que de vouloir, le plus humblement possible,  essayer d'entrevoir quelques lueurs de vie  et les partager avec vous. Car je crois profondément, que c'est dans et à partir des lueurs qui ne sont que des bribes des regards éclatés que peut jaillir une lumière éclairant un pend entier de notre réalité. 


 
***

 

1° Questions il y en a ! et nous en posons plein.

En voici les miennes et chacun complétera à souhait.
 
La vie digne et la mort digne qu'est-ce ?

La place de la souffrance et de la sagesse humaine dans ce que la vie digne et la mort digne ? Comment les deux la souffrance et la sagesse humaine font-elles un bon ménage ?

Quelle parole est digne de foi ? Selon quelle foi et quelle expérience ?
Comment s'y retrouver sans y perdre son âme ni même son corps ?

Ceux qui nous ont quittés et dont nous portons les stigmates de deuil, ils nous précèdent sur le chemin qui va de la vie à la mort ; est-ce une affirmation qui pourra nous satisfaire ?

L'entrée dans la vie et  la sortie sont-ils libres ?
Si nous n'avons aucune prise sur l'entrée dans la vie, comment pouvons-nous en envisager la sortie ?
Qu'est-ce la sortie naturelle ?
Est-ce par  épuisement de stock vital, vital pour la vie, vital déjà pour la survie ?


Certains s'emploieront dans une démarche " pour en finir avec la vie ".


Comment se situer face à tout cela?

 

2° Développement :

 La foi en la résurrection des morts et donc à la vie éternelle est partagée avec des nuances importantes par les trois religions dites monothéistes, appelées aussi ceux du livre ou encore dites révélées. Ces trois religions  considèrent que s'y révèle la sagesse divine qui entre en relation plus ou moins dialoguante avec la sagesse dite humaine.  

Ces deux sagesses, humaine et divinement révélée, sont préoccupées par la question de la sortie de la vie. Dans le cas extrême la sortie de la vie se pose en termes de la recherche des solutions " pour en finir avec la Vie ". Et même posée en ces termes, la question renvoie à la problématique d'accompagnement.

Comme c'est difficile d'accompagner déjà quelqu'un de bien portant dans l'ordinaire de sa vie grosso modo normalement équilibrée ! Et combien même plus difficile est l'accompagnement lorsque le deuil de la séparation se profile déjà à l'horizon, tout en sachant qu'accompagner c'est accompagner la vie et donc le vivant et non pas le futur mort.

La foi en la vie éternelle  pour les chrétiens suppose la résurrection des morts. La vie éternelle ne peut être envisagée qu'en présence de celui qui en est à l'origine. Dans cette vision de la place de l'homme dans sa vie sur terre et au ciel, le Créateur retrouve sous le mode différent (sur terre ou au ciel) sa création.    

Dieu l'accompagne et le guide au sein de la création. Comment est-il capable, lui, l'homme, de se laisser accompagner et de se laisser guider ? Est-ce pour le meilleur de l'homme, ou parfois pour le pire, suivant ce qui sera à comprendre comme bonne ou mauvaise chose pour l'homme ?

Comment l'homme croyant  se nourrit de la Parole Révélée, comment il permet à sa parole de sagesse humaine dont il est naturellement doté se laisser féconder par la Parole de la sagesse divine pour avancer au large, plus loin que son horizon terrestre et sa destinée sensible qui lui colle à la peau?

 

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CONCLUSION :

Comme vous pouvez constater, dans cette deuxième partie, je n'ai tout de même pas échappé à l'emprise de questions, alors que je me suis engagé à n'en poser que dans la première !

Est-ce une preuve de notre incapacité de chercher des réponses aux questions déjà posées sans nous en poser de nouvelles ?

 L'horizon quasi infini des questions nous indique la profondeur quasi infini lui-aussi du mystère de la vie humaine et de sa destinée telles qu'elles se logent dans l'existence de chacun de nous.       

 

Programme musical : 3ème symphonie de Vierne, Prélude et Fugue en La mineur de Brahms et "Bach" de Litz.