2016/04 - Méditation personnelle - Le vent
Le vent se fatigue aux hivernales semailles
Le soleil ne connaîtra de repos qu’à la fin du jour
Et tu prendras la dorure de ta peau toute froissée pour une caresse de printemps s’écoulant
Dans tes alvéoles de bonheur, si souvent en fuite ou même cassées.
Tout cela ne durera qu’un temps
Le temps que tu dises à la vie que tu l’aimes
Pendant que la mort s’approche de toi par les fêlures dans tes réceptacles de bonheur sans
que tu puisses lui dire « casse toi », car c’est elle qui te cassera, toi le fugitif de ton propre
bonheur, incapable de la moindre rustine qui vaille.
Elle est déjà là, mais pas encore bien blême, pas encore avec son diadème, trop peu pâle pour que tu
la vois