2016/08 - Seigneur
Les vacances prennent fin. Moi je prends les valises pleines des souvenirs de ton amour. Ton amour m'entoura d'un bout à l'autre de mon voyage. Une traversée d'Asie, de Sibérie, de Russie; les trois en un. Chaque moment vécu était plus exotique que les autres. Voyage pour échouer comme un heureux naufragé de rêves que tu ne cessais de transformer en pèlerinage vers les réalités célestes. D'un seul trait je prends la route de retour. Comme un seul voyage que font les mortels pour prouver qu'ils le sont. Mortel dans les airs, car suspendu à tes œuvres de miséricorde. Suspendu à toi qui cherche inlassablement des traces des oeuvres de ta miséricorde en moi. Moi, inlassable combattant qui expulse toute trace de ta présence en moi. De guerre lasse je me rends et me rends à l'évidence qu'aucune résistance ne te découragera. Je ne peux crier courage ni à toi ni à moi. Tu n'en a pas besoin pour me courser. Je n’en ai pas besoin pour te fuir. Je peux seulement considérer l’immensité de l'inconcevable. C'est dire à quelle impuissance est réduite toute mon intelligence et son raisonnement. Gloire et louage à toi dans les siècles des siècles AMEN.