2017/02/22 - Comme c'est étrange, Léopoldine
Léopoldine est en danger de mort. Hier quelque chose m'avait poussé à dire une deuxième fois le chapelet et donc méditer sur les mystères douloureux. Je ne l'avais jamais fait auparavant. Je l'ai fait cet après-midi avec l'étrange sensation d'un événement grave. L'image fugace d’un visage d'homme, d'âge mûr, aux prises avec quelque chose d'étrange et d'inquiétant m'a traversé l'esprit.
Je prends la route de retour pour Hong Kong avec ces pensées, accompagnées de mélodieux maraki song à quatre temps bien rythmés et de shiraki au goût exquis agrémenté à toutes les sauces et le chapati. J'ai aussi le sentiment d'être un peu plus à l'aise en anglais : messe de dimanche avec l'homélie, repas, discours de remerciements en guise d'adieu et ceux prononcés en divers circonstances m'y ont obligé.
Dans l'avion, malgré des turbulences diverses, je dors tout le temps et ne mange rien.
Le premier appel reçu, une fois arrivé à Hong Kong est celui de Clémentine, la mère de Léopoldine; l'après-midi même, je célèbre "le baptême en danger de mort", l'ondoiement. Je reste avec les parents pour les écouter et parler ensemble de ce qui leur arrive. J'ai alors inexplicablement, la conviction profonde que Léopoldine VIVRA.