2017/04 - Méditation personnelle - Caillou blanc et coquillage
Vendredi dernier. Vendredi Saint. Après le chemin de croix, Marguerite, cinq ans, m'a offert un petit coquillage blanc. Il était enveloppé dans une feuille verte, attachée par un scotch transparent.
Vendredi Saint, qu'est-ce que je peux t'offrir, Seigneur ? Sinon un rien du tout de moi. Ces quelques minutes passées sur le chemin de ton Calvaire. Ces quelques larmes d'émotions en guise de prise de conscience de ta place dans les souffrances des humaines de tous les temps et dans les gémissements de toute ta création, animée ou pas.
Le coquillage est sur mon bureau, posé à côté d'un caillou blanc avec mon nom dessus en signe de l'accompagnement au baptême de deux adultes, Audrey et Sarah. Désormais, la petite Marguerite, telle une pâquerette, et les deux femmes en qualité de néophytes (ce qui veut dire en grec jeunes pousses) se retrouvent ensemble dans le même espace, celui de ma vie qui les abrite et en fait cadeau à Dieu. Et Dieu nous en fait le sien, celui de sa jeunesse.