2017/10/28 - Méditation personnelle - Décompte peu macabre
Ils sont beaux et gentils. Ils viennent de se marier l’été dernier peut-être. Ils ont eu une magnifique célébration. Elle les a scellés de souvenirs et d'amitiés. Ce fut quelque part loin de chez eux. Mais ils ne savent plus où est leur chez eux, ici ou ailleurs. Ils naviguent à vue, balancés par le rythme de la danse qui en réjouissance imprime la cadence de la vie. La jeune mariée ne peut pas se retenir de ne pas dire la joie de la fête. Lui en confirmant l'importance primordiale de la préparation à l'essentiel. Ils savent faire la différence. Ils savent même envisager d'en prolonger les effets par l'entretien du lien avec la source.
"Et à bientôt à la messe, de temps à autre" précise-t-il. Je l'ai regardé en disant, que c'est toujours à 18 h 30. Gêné, il est parti tout triste, comme le jeune homme riche de l'Evangile. Et moi j'ai mis un peu de temps pour constater qu'il n'était pourtant pas loin du Royaume. De ce Royaume qu'il cherche sans trop savoir, non pas pourquoi ni comment y aller, mais quand y aller vraiment. Et nous avons continué la fête chez les autres, leurs semblables. Et le décompte ne s'arrête pas là. Est-il pour la vie? Que Dieu en conclut. Si je m’en remets à lui, le décompte est tout, sauf macabre. Et je m'en réjouis.