2003/04/04 - Méditation personnelle - LE PRINTEMPS DES POETES.

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Le soleil est là!
Plus longtemps déjà.
Et sous les écorces les escarres se forment et ce qui les provoquent bourgeonne déjà.
La verdure remplit mon champs de vision. Mais ma fenêtre est trop petite pour la recueillir.
Des petites tâches timidement verdâtres, puis plus large et plus intenses aussi.
De la consistance se met dans la couleur verte qui prend  de l'épaisseur des feuilles et des jeunes pousses.
L'horizon est maintenant  tapissé du vert. Vert dans ses dégradés depuis le presque pâle-jaune, en passant par le verdâtre-brun jusqu'au densément vert, comme si le marchand des couleurs avait mis trop de consistance sur une si petite surface.
De ce dégradé des couleurs s'annonce déjà, l'oeil nostalgique luisant,  l'automne avec toutes ses couleurs  qui disent au jour le jour et au jeu de lumière  du levant et du couchant au revoir  à la couleur verte du printemps que l'été n'a pas su retenir  au bénéfice d'une fécondité  qui ne s'avère que cyclique  et non point passagère.