2019/10/25 - Méditation personnelle - Raconter sa vie.
Mercredi dernier, invité par le consul, j’ai participé à la conférence donnée à l’université de Hong Kong par un homme politique français qui parlait de Napoléon et de son héritage. Le conférencier soulignait le fait que souvent l’histoire est écrite par ceux qui veulent qu’on se souvienne d’eux. Napoléon a écrit sa propre histoire. Et on en parle jusqu'à aujourd'hui.
La Bible n’a pas été écrite directement par Dieu. Dieu l’a seulement inspirée. Jésus n’a rien écrit. Il a laissé à sa postérité le soin d’écrire, donc sous l‘inspiration de l’Esprit saint, mais avec ses mots. Nous croyons que Dieu, par la Bible, nous communique des choses importantes concernant notre vie. Il se révèle comme soucieux de nos vies. C’est de cela que Dieu veut que l’on se souvienne. Qu’on se souvienne d’un Dieu proche qui noue une relation de vérité.
Les lectures de ce dimanche mettent en évidence deux points particuliers d’un tel désir de Dieu : l’attention aux défavorisés et la sincérité. Dieu voit ce que nous ne voyons pas. La foi rend sensible la rétine de notre œil spirituel et permet de détecter ce que les autres ne peuvent pas voir ou difficilement. Ou comme dans un rétroviseur, où il y a un angle mort, mais que l’on peut corriger par un plus petit rétroviseur.
Voir avec les yeux de la foi à l’extérieur, parce que voir avec les yeux de la foi à l’intérieur. L’histoire de ces deux hommes qui prient, nous la connaissons assez bien. Et elle nous est aussi familière parce que le développement des sciences de l’homme et de son comportement à notre époque nous permettent d’être sensibles à la sincérité de l’un et l’hypocrisie de l’autre. Mais ne nous arrêtons pas à la première distinction de surface.
C’est ainsi que nous écrivons notre propre histoire dans le cœur de Dieu.
Et cela vaut mieux que toutes les narrations sur Napoléon et ses semblables.