2013/06/14 - Méditation personnelle - Ken Follett
p. 725 : « Pour eux, scientifiques, la réalité c’est la théorie sur le monde et le monde un modèle, plutôt imprécis »
Tant qu’aucun organe vital n’est pas touché, il est possible de survivre. Quel est le dernier organe, sans qui tout s’arrêtera ? Notre âme, emportant sûrement au Diable et peut-même au ciel.
p. 795 : « Karla tenait à prouver, ne fut-ce qu’à elle-même, que certains n’avaient pas plié l’échine devant les nazis » Une réponse à l’hypothèse des Bienveillantes de J. Littel ?
p. 995 : « Erik était un de ces individus éternellement inadaptés, qui avait peur de la vie au point de préférer vivre sous un régime autoritaire et implacable, ne tolérant aucune opposition et disant aux gens quoi faire et quoi penser. C’étaient des êtres stupides et dangereux, mais tragiquement nombreux...Tout le monde mourrait un jour et son père (de Karla) avait donné sa vie pour un monde meilleur. S’il y avait eu plus d’Allemands aussi courageux que lui, les nazis n’auraient triomphé »
Encore une antithèse des bienveillantes, mais, hélas, avec une note moralisante si peu digne d’un grand écrivain, pourrait-on réagir, or, c’est Karla qui semble parler.