1999/08/17 - Réflexion pastorale - MARIAGE
En concélébrant le mariage dans une paroisse voisine, j'ai été intrigué par le geste de la lumière. Après l'échange des consentements, les mariés se sont déplacés vers le bougeoir disposé dans le chœur spécialement pour ce geste, sur lequel il y avait trois bougies, dont deux, disposées aux extrémités, étaient allumées. Ils les ont prises, chacun une, et ensemble, ils ont allumé la troisième qui se trouvait au milieu. Après quoi, ils ont éteintes les leurs et les ont déposées sur le bougeoir.
En assistant tout à fait fortuitement à un mariage en Floride, j'ai vu une autre variante de ce geste de lumière. Après les consentements, les mères des mariés se sont rendues dans le chœur et prises deux bougies qu'elles ont en suite allumées au cierge disposé sur le maître d'autel. En suite, elles se sont dirigées vers le milieu du chœur où les ont rejoint leurs enfants à qui elles ont transmis les bougies allumées. Les jeunes mariés, ayant reçu chacun une bougie, se sont dirigés vers le bougeoir à trois branches disposé dans le chœur spécialement pour le mariage et ont allumé ensemble la bougie déjà déposée au milieu du bougeoir, après quoi ils ont déposé chacun la sienne. Dans le premier cas le mariage supprime le caractère singulier de chaque marié, dans le deuxième, cela n'a pas lieu. Dans le premier cas, les mariés agissent seuls, dans le second par l'intermédiaire des leurs mères qui visiblement représentent le passage d'une génération à l'autre.