2008/11/01 - Homélie - Toussaint
Lectures : Apocalypse 7, 2-4, 9-14 ; psaume 23, 1 lettre de Jean 3, 1-3), Mathieu 5, 1-12a)
Les chiffres et le sens.
1. 144000=12 : 1000 Douze tribus et grand nombre.
2. 8 béatitudes (ou 9 suivant la façon de compter) = toute la vie.
- heureux ceux qui sont allé tout droit à l’essentiel.
- Et tous les autres, tous les titubants :
- Tous ceux dont les pas sont si mal assurés
- Tous ceux dont le tracé de la vie est si sinueux, compliqué, comme s’ils ne savaient pas où aller, comme s’ils tournaient en rond ; de l’errance à l’enfermement, du mouvement de la vie au mouvement vers la sortie de la vie.
Les premiers ce sont des modélisations, ils n’existent pas à l’état pur, ici sur terre.
Les seconds sont bien réels ; ont-ils croisé une fois ou l’autre la trajectoire de l’une ou de l’autre des béatitudes ? Ont-ils été baignés de leur lumière, peu, beaucoup, à la folie ? Dieu seul le sait. Car c’est lui seul qui en fait le peuple immense, le cortège des saints du ciel, de ceux qui l’ont cherché. Nous, en Eglise, nous avons à en célébrer la mémoire, au sens spirituel du terme, comme action de grâce pour les biens fait que Dieu nous donne à vivre.
Célébrer, mais aussi agir autrement, dans le concret de nos vies.
Que l’exemple de L’Equipe d’Accompagnement de Familles en Deuil (EAFD) en soit l’illustration de cette attitude possible pour répondre à l’invitation au bonheur véritable qui ne fait pas l’économie de l’âpreté de la vie, mais tout en l’intégrant, lui donne un sens, une orientation et l’épanouissement y compris personnel vient comme une conséquence tout compte fait naturelle et bienheureuse.
N’est pas loin des béatitudes celui qui cherche un tel bonheur.