2014/12/24 - Homélie - Noël
Noël le temps à faire taire le bruit de guerre, toutes les guerres, pas seulement celles qui éclatent aux yeux du monde, entre les peuple et à l’intérieur, mais aussi toutes celles qui se déroulent en famille, dans les fonds de nos intimité même.
La première lecture vient nous en donner le sens, c’est à cause de la promesse de Dieu qui vient habiter chez les hommes.
Faire taire les bruits de guerre, toutes les guerres, cela passe par la réactivation de l’espérance, qui elle est possible dans un acte de foi.
C’est dans un acte de foi qu’est possible d’entendre ce que Paul dit à Tite son fidèle compagnon de mission dans le monde païen: faire éclater la joie de tout un peuple qui réactive son désir de faire le bien.
Comment le faire? En toute confiance mais aussi sans crainte, ce qui veut dire ici sans avoir peur. Les anges y invitent dans l’évangile proclamé à l’instant, comme naguère Gabriel l’a dit à Marie le jour de l’annonciation. Nous avons besoin d’entendre et réentendre cela.
La religion chrétienne n’a pas pour but de nous calmer au point de nous anesthésier en risquant l’absence de tout lien sensible avec les autres, tous les autres.
Au contraire, elle nous réveille pour nous rendre sensible à ce qui est méconnu, voire méprisé dans et par le monde qui essaie de s’autogérer comme il l’entend, sans se référer à la transcendance divine de la Loi d’amour et de liberté de tous.
Déjà avec elle ce n’est pas toujours bien clair, tellement l’’esprit humain résiste à ce qui est vraiment divin. Imaginons, ou plutôt constatons ce que cela donne dans sans une telle référence.
Bien que beaucoup croient que cela est possible sans se référer à la transcendance.
Même si il a des bonnes choses puisées dans le cœur humain bienveillant à l’égard des autres.
C’est toute de même sans commune mesure avec l’amour divin qui se manifeste à partir de ce que Dieu voit et ce qu’il tend à nous faire connaître.
En effet son regard contrairement au notre n’est pas flottent, il est stable, constant dans son amour et donc dans sa justice.
Un enfant nous est donné, un enfant est en train de naître sur le seuil de nos vies.
Cela étonne, et une fois accepté rempli notre cœur de joie.
Ainsi formerons-nous ce peuple qui est ardent à faire le bien en nous, entre nous et plus largement autour de nous. Amen.